Publié dans Société

Perturbation cyclonique - De fortes pluies orageuses dans le Nord

Publié le dimanche, 03 mars 2024

De fortes précipitations, pouvant provoquer des glissements de terrain et des inondations, ont commencé à s'abattre sur la partie nord de l’île. Hier à 16h 00, l’épicentre de la perturbation cyclonique était situé à 145 km au nord-est de Vohémar, dans l'océan Indien, selon la prévision météorologique de Madagascar. Cette perturbation tropicale est accompagnée de vents de 45 km/h avec des rafales pouvant attendre 65 km/h. Elle devrait toucher terre dans le District de Vohémar, au plus tard ce jour.  Par la suite, sa trajectoire bifurque vers le Sud-ouest avec un atterrissage sur le Nord-est de l’île, probablement sur la Région de Sava. Le stade de dépression tropicale pourrait être atteint juste avant son atterrissage sur les côtes malagasy. Cependant, son intensité diminue avant son entrée. 

Ce système apportera un mauvais temps lors de son passage. Par conséquent, des pluies abondantes seront attendues dans les Régions du Nord, Nord-est, Centre-est et Nord-ouest. Un risque d’inondations, de glissements de terrain et d’éboulements sont à craindre sur les routes nationales. Les Régions Diana et Sava ont été placées en vigilance jaune « fortes pluies » et « orages » depuis hier. Les usagers de la mer de la côte nord-ouest, nord-est et orientale sont priés de ne pas s'y aventurer jusqu'à ce que le danger soit totalement écarté. D’ailleurs, la prévision météorologique marine a annoncé des vents forts, des rafales très fortes, ainsi que des vagues pouvant atteindre jusqu'à à 2 mètres de hauteur et même plus sur la côte nord-est de Madagascar. Les habitants concernés par ces mesures doivent rester très prudents, la sortie en mer étant strictement interdite. Toute demande de sortie en mer concernant les circuits touristiques et la pêche dans l’Arrondissement maritime de l’île Sainte-Marie est suspendue à compter d’hier, et ce jusqu'à nouvel ordre.

Par ailleurs, la population de l’ex-Province d'Antsiranana, mais aussi celle de Toamasina, Mahajanga et Fianarantsoa devront être particulièrement impactés par ces fortes pluies qui pourraient causer des inondations.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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